📰 Francophonie : entre fracture éducative, débats politiques et enjeux culturels

 

📰 Francophonie : entre fracture éducative, débats politiques et enjeux culturels






La francophonie s’invite au cœur des débats de la semaine, entre fracture éducative, proposition controversée et efforts institutionnels.

D’abord au Canada, une étude relayée par Francopresse pointe du doigt un déséquilibre criant : les jeunes anglophones et francophones n’apprennent tout simplement pas la même histoire. « La francophonie est reléguée à une ou deux notes en bas de page dans le curriculum anglophone », déplore Annick Germain, professeure agrégée. Un constat amer qui alimente le débat sur la place de l’identité francophone au sein d’un pays officiellement bilingue.

En France, Jean-Luc Mélenchon a déclenché une tempête médiatique lors d’un colloque sur la francophonie organisé par Aurélien Taché. Le leader insoumis a proposé de « renommer la langue française pour refléter sa diversité et ses héritages », une déclaration qui a suscité de vives réactions jusque dans les rangs de ses soutiens. Pour Mélenchon, « ce n’est pas un abandon, c’est un acte d’inclusion ». Mais pour un élu présent, sous couvert d’anonymat : « C’est une provocation qui dessert la cause qu’il prétend défendre » (JDD).

Enfin, Thani Mohamed Soilihi, ministre délégué à la Francophonie, a tenté d’apaiser les esprits et de rappeler l’importance de la francophonie comme « lien vivant entre les peuples » lors d’un déplacement en Vendée. L’occasion, selon lui, de « réaffirmer la vitalité d’une langue qui unit », malgré les divisions (Ouest-France).


📚 Sources

  • Francopresse : Annick Germain, fracture éducative au Canada

  • JDD : propos de Jean-Luc Mélenchon, réactions au colloque

  • Ouest-France : déplacement et déclarations de Thani Mohamed Soilihi

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